La valorisation de votre patrimoine et sa pérénnité dans le temps est fondamentale à vos yeux. Le bon état de l'étanchéité de votre immeuble est donc un sujet majeur. Dans le bâtiment, l’étanchéité désigne le fait d’empêcher tout élément extérieur comme l'eau et l'air d’entrer par les murs ou le toit et d’endommager la construction. Lorsqu’une construction est réalisée, le maître d’ouvrage doit réaliser une bonne étanchéité à l’eau. Être étanche signifie empêcher l’entrée d’eau et d’air parasitaire, c’est-à-dire l’air étranger au système de VMC. Une bonne étanchéité à l’air est donc indispensable afin d’obtenir une bonne performance énergétique du bâtiment pour minimiser vos consommations énergétiques. L’existence de trous dans l’enveloppe d’un bâtiment peut en effet entraîner des fuites d'eau mais aussi des déperditions de calories. Les déperditions thermiques proviennent à 40% de la façade et à 15% de la toiture, qu’il s’agisse d’une toiture classique ou d’une toiture terrasse. Ces chiffres sont des moyennes constatées sur les immeubles construits durant les trente glorieuses. Pour plus d’informations, retrouvez notre article isolation thermique extérieure pour découvrir les différents types d’isolants, comme le polystyrène qui est l’isolant star actuel. L’étanchéité de la toiture est donc à prendre en compte lors de travaux de rénovation lorsque l'on habite une copropriété construite avant les réglementations thermiques les plus récentes. Les constructions conformes à la réglementation thermique RT 2012 sont soumises à des normes de performances énergétiques propres. Deux autres sujets doivent également attirer votre attention pour la préservation de la valeur de votre patrimoine :

• le contrat d'entretien. Il permet d'anticiper les dégradations et de s'assurer que l'on peut faire jouer son assurance en cas de sinistre.
• le diagnostic d'étanchéité. Il permet lui aussi cette anticipation mais son l'utilité réside principalement dans l'identification de la nature et de l'origine des désordres. Il peut s’agir d’infiltrations d'eau ou de performances énergétiques réduites (bitume poinçonné, dalle béton endommagée, procédé isolant trop mince, défaillance de protection du ou des joints de dilatation, relevés d'étanchéité sur acrotères endommagés, mauvais drainage par manque de gravillons...).